Manque de confiance en vous ? Il est temps de changer !
La nouvelle année est là et, avec elle, son lot de bonnes résolutions. « Promis, je m’inscris au sport ! », « Cette année, je prends des cours d’anglais ! », « Aller, j’arrête de fumer ! ». Mais comme vous le savez, le quotidien et le manque de volonté auront raison dès le 5 janvier de ces bonnes idées qui auraient eu le mérite d’améliorer votre vie… Et pourtant, c’est dans les moments de décision que notre destin prend forme, disait Robbins. Voyons-nous trop grand ? Sommes-nous irréalistes ?
Lao-tseu disait : « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas ». Ce premier pas est sans nul doute un pas à l’intérieur de vous-même, en apprenant déjà à avoir confiance dans le fait que vous pouvez le faire, à avoir confiance en vous-même et en vos propres capacités. La moitié du chemin vers vos objectifs sera déjà parcourue. La bonne nouvelle c’est que ce travail de reprise de confiance est un assez grand chantier pour que vous puissiez oublier toutes les bonnes résolutions énoncées plus haut ! Laissez donc le sport, les régimes ou autres pour 2018 ! Apprenez déjà à vous aimer et à croire en vous. Ainsi, vous bâtirez les fondations solides de votre succès pour tout nouvel objectif à atteindre.
Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? Rassurez-vous, avec quelques cailloux semés sur l’année 2017, le chemin ne sera pas si long…
Attention, avoir confiance en soi n’est pas de la prétention. On ne vous demande pas de prendre un mégaphone et de crier sur tous les toits que vous êtes le meilleur. Le dialogue est intérieur. La personne prétentieuse se sentira obligée de montrer qu’elle sait pour avoir l’approbation de ses paires. Si elle a besoin de cette approbation, c’est qu’elle n’a vraisemblablement pas confiance en ce qu’elle sait. Elle prendra ce que lui renvoie l’extérieur pour nourrir son intérieur. La personne qui a confiance en elle agira sans se soucier d’avoir cette approbation extérieure. Elle sait qu’elle peut le faire, alors elle le fait, sans besoin de l’exposer aux yeux de tous. Elle prendra ce qu’elle a à l’intérieur pour nourrir son extérieur.
Il faut donc travailler quotidiennement cet intérieur pour le transformer en une énergie puissante et la laisser irradier.
Sachons aussi que le fait d’avoir confiance en soi est une qualité qui n’est pas innée. Nous ne naissons pas avec le gène de la confiance en soi, il n’existe pas. Mais nous avons tous la capacité de l’acquérir et de la modeler. Chacun est unique et chacun peut avoir la chance d’irradier de cette énergie, avec ses propres moyens et techniques. Et à tout âge nous pouvons le faire ! Certes, le fait d’avoir grandi dans un environnement gratifiant, d’avoir eu assez tôt de bons modèles peut nous donner un peu d’avance sur la mise en œuvre des techniques à utiliser, mais ne conditionne en rien notre capacité à atteindre son plus haut niveau d’énergie. Nous pourrions même dire que la confiance en soi est comme un muscle. Peut-être que Jacques a grandi en faisant du sport et a développé ses muscles, mais Jean, chérif et timide depuis l’enfance, peut très bien dépasser Jacques en terme de masse musculaire ! Un muscle se travaille et se nourrit pour ne pas perdre de sa masse, quel que soit sa densité de départ.
Alors estimons la densité de notre muscle « confiance en soi » et mettons en place un plan d’action pour lui faire prendre la masse qui nous semble la bonne et qui nous permettra d’accomplir ce que nous souhaitons avec plus d’aisance. L’échelle est là devant nous, il faut avoir un œil de temps en temps sur l’endroit où elle se termine, c’est notre objectif final. Mais n’oublions pas de regarder chaque marche qui nous permettra de la monter, pas à pas. Ces marches, il va falloir leur donner un sens, une utilité. Et à chaque fois que vous aurez un pied sur cette marche grâce à l’impulsion que vous aurez donné par votre travail sur vous-même, l’autre pied viendra vous stabiliser sur cette nouvelle marche parce que vous gardez en tête ce pour quoi vous grimpez.
Qu’est-ce qui vous a empêché d’atteindre votre objectif jusqu’à présent ?
Plusieurs facteurs peuvent affecter notre confiance en nous-même. Il en existe une multitude, mais tous sont liés et en voici 3 principaux, à mon sens, sur lesquels nous pourrons déjà travailler.
Nous avons tendance à donner trop d’importance au regard des autres sur nous-mêmes. « Si je fais cela, qu’est-ce que les autres vont penser de moi ? Ils ne vont pas me croire, ils vont en rire… ». Face à l’impact fantasmé de nos actions sur notre entourage, nous allons anticiper la critique, surtout négative et ceci nous bloquera dans nos actions. Nous allons progressivement donner une moindre importance à nos propres idées et opinions, et nous développons donc une peur de la critique de manière disproportionnée. Mais somme-nous dans la tête des autres ? Bien sûr que non. Cette interprétation est donc le plus souvent erronée. Seul votre regard assumé sur votre objectif compte et seules les critiques constructives sont à prendre en compte.
A trop donner d’important aux autres, nous développons un sentiment d’infériorité, celui qui nous dit que nous ne sommes pas capables d’accomplir de grandes choses. Nous avons tendance à mettre les autres sur un piédestal et à nous dire que les autres feront toujours mieux que nous. Ce sentiment-là peut provenir de notre enfance où des différents événements de vie que nous avons traversés, sujet à frustrations (une rupture amoureuse, la perte d’un travail…). Or, chacun a ses qualités et ses défauts et doit composer avec. Nous sommes tous sur un pied d’égalité à ce niveau, il faut simplement déterminer ce qui fait notre force et ce qui nous freine afin de tracer notre route en connaissance de cause.
C’est bien connu, nous nous entourons des personnes qui nous ressemblent. Regardez bien autour de vous, votre cercle d’amis, les collègues avec qui vous vous entendez bien, ils sont là parce qu’elles vous comprennent, vous ressemblent et vous rassurent. C’est la théorie du miroir, cette alchimie particulière et inconsciente qui fait que nous nous retrouvons en eux. Mais tous ne sont pas bénéfiques pour vous. Certaines relations sont là parce qu’elles reflètent quelque chose que vous n’aimez pas. Et donc un tri s’impose et la recherche d’autres (relations, sujets, activités) plus bénéfiques également !
Le regard des autres, le sentiment d’infériorité, un entourage malsain… Tous ces facteurs vous amènent à avoir une piètre opinion de vous-mêmes, à vous dévaloriser et à enchaîner les pensées négatives sur vos propres capacités.
Et si nous vous apportions des clés pour travailler ces 3 facteurs grâce, entre autre, à la PNL? Des clés de travail pour enclencher le processus, gravir les 1ères marches de votre échelle vers votre objectif et combattre ces 3 facteurs de manière progressive et efficace.
6 clés pour une meilleure confiance en soi…
Clé n°1: Décidez de vous impliquer pour que ça change et visualisez votre objectif
Vous le voyez, votre manque de confiance vous bloque de manière récurrente pour mener à bien cet objectif qui vous tient tellement à cœur. « Le changement c’est maintenant ». Et si nous appliquions ce slogan ? Sans faire de politique bien sûr. Cela dit, nous sommes le chef de notre propre gouvernement, et notre ministère de l’intérieur a besoin de changer de politique, donc nous ne sommes pas si loin… Profitez de ce changement d’année pour mettre les choses à plat et redéfinissez cet objectif que vous avez de la peine à atteindre. Provoquez donc l’étincelle qui mettra le feu aux poudres ! Ceci peut être l’objectif du mois de janvier : pour quelle raison souhaitez-vous avoir plus confiance en vous ? Quel est votre objectif ? Offrez-vous un joli carnet et un beau crayon avec lesquels vous allez écrire votre intériorisation, votre profonde réflexion… Un journal intime de progression personnelle en somme. Le meilleur outil serait même un dictaphone, afin de retracer votre ressenti au moment où il se passe et de le réécouter le plus souvent possible.
Vous êtes prêt à visualiser votre objectif ? Nous allons utiliser une technique de PNL : la préparation mentale…
- Dans un premier temps, déterminer votre objectif : imaginez qu’il est atteint complètement, que tout s’est parfaitement déroulé. Un film se déroule alors devant vos yeux, décrivez alors à voix haute (dictaphone en marche) en spectateur tout ce qui s’y passe comme si un scénariste devait le réaliser ensuite. Le lieu où vous êtes, si vous êtes seul ou si des personnes sont avec vous. Que font-elles ? Dans cette situation idéale, que pouvez-vous voir, entendre, ressentir, la chaleur de la pièce si vous êtes à l’intérieur, le temps qu’il fait si vous êtes à l’extérieur, y a-t-il des parfums, des odeurs spéciales ? Et vous, comment vous sentez-vous ? Quels sentiments vous traversent ? Avez-vous envie de rire, êtes-vous ému, êtes-vous en train de parler ? Chaque détail est important.
- Ensuite, fermez les yeux et plongez-vous dans cette scène où tout est réussi pour vous, intégrez-la, vous en êtes maintenant l’acteur. D’autres détails pourront vous apparaître, des sentiments peut-être différents de ceux décrits auparavant. Les vêtements des personnes qui sont présentes, la température, le vent… Ressentez chaque détail énoncé plus comme si vous étiez réellement en train de le vivre….
- Vous ressentez le sentiment précis que cela provoque chez vous ? Si vous arrivez à le ressentir c’est probablement que vous l’avez en mémoire et donc que vous l’avez déjà expérimenté. Quand avez-vous déjà fortement ressenti cela par le passé ? cet événement vous revient ? Faites un pas en arrière (afin de ne pas mélanger dans l’espace les 2 situations, c’est important pour la visualisation) et fermez les yeux. Revivez intensément cet événement en le décrivant aussi précisément que possible. Comme si à nouveau le scénariste se basait sur vos dires pour le réaliser. Localiser ans votre corps le sentiment que vous retrouvez et que vous éprouvez. Où se trouve-t-il ? est-il en mouvement, a-t-il une couleur ? Lorsqu’il est localisé, laissez-le s’étendre et se diffuser dans chaque partie de votre corps, au plus profond des pores de votre peau. Vous allez ancrer cet état en posant votre main sur votre épaule au moment où le sentiment est le plus fort et où vous en êtes le plus rempli.
- Votre main toujours sur votre épaule, vous allez amener cet ancrage dans la situation décrite de votre objectif réalisé. Refaites donc un pas en avant et revivez une nouvelle fois cette scène en réalisant, avec votre ancrage, que vous connaissez déjà cette sensation et que vous aviez donc déjà la ressource nécessaire dans votre intérieur. Décrivez ce que vous ressentez, quelle plus-value votre ancrage a amené avec vous. Redécrivez la scène aussi précisément que possible. Peut-être qu’un mot ou une phrase vous vient pour marquer cette réussite ? Prononcez là et retenez là bien.
- En revenant à l’ici et maintenant, demandez-vous ce qui se passera si vous faites à nouveau réellement l’expérience de ce profond sentiment ? Est-ce que ce sera bénéfique pour vous ? est-ce que ce sera aussi bénéfique pour les autres ? En somme, quel impact sur votre environnement votre réussite aura-t-elle ?
Et dire que vous aviez déjà cela en vous depuis des années…..
Clé n°2 : Définissez ce qui vous freine
Après cette expérience, et en rapport avec ce qui a été dit plus haut sur les facteurs affectant la confiance en soi, tentez de déterminer ce qui peut affecter la vôtre. Qu’est-ce qui vous empêche d’expérimenter réellement ce scénario idéal ? Est-ce le « qu’en dira-t-on » qui vous bloque ? Est-ce que vous doutez de vos propres capacités ? Est-ce que vous ne vous sentez pas dans une sphère assez positive pour vous motiver ? Ceci prend du temps, il va falloir vous questionner, de manière positive, sans vous accabler. Demandez-vous simplement « Comment est-ce que je fais pour aussi bien ne pas atteindre cet objectif ? ». Parce que certes vous n’y arrivez pas, mais vous avez mis en place plusieurs stratégies pour ne pas y arriver, cela veut dire que vous savez mettre en place ces stratégies et donc que vous saurez les modifier pour ne plus qu’elles vous desservent. Par exemple, je sais très bien ne pas prendre la parole en public lorsque j’aurais une question. Ma stratégie ? Me taire et attendre qu’une autre personne pose ma question, ou une question qui s’en approche. Si cela ne se passe pas, j’irai chercher par moi-même la réponse ailleurs. C’est un peu plus long mais j’aurais ma réponse. Pourquoi ai-je mis en place cette stratégie ? Parce que ma question est peut être bête et j’ai peur que les autres rient de moi. Je doute de mes propres capacités à comprendre et le regard des autres sur moi me pousse à laisser ma question dans ma tête plutôt qu’à l’exprimer. A quoi me sert ma stratégie ? A ne pas me confronter au potentiel ridicule et rester paisiblement dans ma zone de confort où je suis si bien. Alors comment modifier cette stratégie d’évitement si efficace pour qu’elle se transforme en stratégie d’affrontement, dans le bon sens du terme ?
Clé n°3 : Mettez en place votre plan d’action
En premier lieu, voici une courte parabole qui illustre assez bien le travail au quotidien que vous aurez à faire.
Un vieil indien très sage enseignait à son petit-fils d’importantes leçons de vie. En chacun de nous se déroule une bataille qui ressemble beaucoup à une bataille entre 2 loups. L’un d’eux représente le mal, il est animé par l’envie, la jalousie, les remords, l’égoïsme, le mensonge, la colère, la tristesse, le ressentiment. L’autre loup incarne le bien : il défend la paix, l’amour, l’espérance, la vérité, la bonté, la fidélité, la bienveillance, la générosité, l’humilité.
Emu par les paroles de son grand-père, l’enfant resta songeur quelques instants, puis demanda : « Et des 2 loups, lequel gagne finalement la bataille ? ».
Avec un léger sourire, le grand-père répondit : « Celui qui gagne toujours est celui que tu nourris ».
Cette parabole peut s’appliquer aux 2 loups que vous avez en vous : l’un représente le mal-être provoqué par ce manque de confiance que vous avez actuellement, et l’autre représente vos capacités à retrouver cette confiance. Le changement est décidé, les freins sont identifiés. Vous allez pouvoir passer le reste de votre année à nourrir le bon loup !
Et un loup, ça mange tous les jours ! Pour le renforcer, vous allez devoir faire des actions quotidiennement. Selon une étude menée par une université londonienne, une action doit être répétée pendant environ 66 jours pour devenir une habitude. Bien sûr, tout dépend de l’habitude, certaines seront prises plus rapidement, d’autres mettront plus de temps, c’est donc une moyenne.
Je vous propose donc de nourrir le bon loup par une action quotidienne et répétée que vous prendrez soin de noter dans votre « journal de progression ». Vous pouvez commencer votre journée avec un objectif précis, comme par exemple faire le tour des bureaux et dire bonjour à vos collègues en arrivant, sans attendre que ce soit eux qui viennent le faire (puisque d’habitude vous n’osez pas le faire par peur de déranger). Ou vous pouvez laisser la vie se dérouler et voir ce qu’elle vous propose dans votre journée comme « exercice ». Sentez-vous comme dans une pièce de théâtre où vous avez un bref rôle à jouer. Jouer le rôle de celui que vous aimeriez être l’espace d’un instant. Comment réagirait-il face à cette situation ? Et expérimentez le, dans la peau de ce « maxi-vous » pour quelques minutes. Ce n’est pas vous qui êtes mis en avant, c’est lui, le personnage fictif que vous jouez. Ce sera difficile au début, il vous faudra sortir de votre zone de confort et faire preuve d’un peu de courage, mais quelle sensation immense lorsque vous pourrez vous dire « je l’ai fait ! ». Oui, parce que c’est peut-être le rôle de ce super-héros que vous venez de jouer, mais finalement il est en vous n’est-ce pas ? Jouer son rôle un peu tous les jours vous fera y prendre goût, je vous assure. Vous allez renvoyer l’image de celui que vous avez toujours voulu être, et il est là en fin de compte, et peut prendre toute la place si vous le souhaitez. Non, ce n’est pas de la schizophrénie… C’est votre potentiel qui peut enfin d’exprimer. Et par la force des choses, sur quelques temps, s’il s’exprime quotidiennement, il prendra la place naturelle qu’il devrait avoir. N’oubliez pas de noter ces moments où votre potentiel s’est exprimé dans votre journée !
Clé n°4 : Comment ne plus donner autant d’important au regard des autres ?
Je ne saurais vous conseiller autre chose que de lire un petit livre de poche de 144 pages, un best-seller depuis sa sortie à la fin des années 1990. Il s’agit des « Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz. Ce livre peut être dévoré en une journée, tellement facile à comprendre et peut vous apporter tellement. Cependant, et même si tous les autres sont utiles, un seul de ces accords peut suffire à répondre à notre question : « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous vivons dans le même monde mais nous avons chacun notre propre réalité et notre propre vision de ce monde. Nous agissons en fonction de nos représentations et chacun de nos actes nous appartiennent. Biaisé par notre égo, nous pensons que toute action extérieure est la conséquence de nos attitudes et ceci nous maintient en souffrance. Mais vous n’êtes pas responsable de ce que les autres font, disent ou pensent. Leurs agissements dépendent seulement de leur vision du monde. Si quelqu’un vous dit que vous avez grossi, c’est sa propre version du mot « gros » qu’il met en lumière et toute la représentation intérieure qu’il s’en fait. Pour lui, cela veut dire quelques kilos en trop, mais cela fait écho en vous avec les mots « obèse, laid, antipathique, anormal… » parce que c’est votre représentation du mot « gros ». Votre esprit l’analyse ainsi et votre égo est blessé, mettant par la même occasion un uppercut à votre estime de vous-même. Votre esprit s’est donc programmé à souffrir pour rien. En prenant du recul et en gardant à l’esprit cet accord, c’est la liberté qui s’offre à vous. Ne plus rien prendre de manière personnelle et considérer que ce que fait ou dit l’autre ne vous appartient pas, c’est déjà sortir de votre propre enfer intérieur. « Vous n’êtes jamais responsable des actions d’autrui ; seulement de vous-mêmes. »
Clé n°5 : Comment travailler sur le sentiment d’infériorité ?
Déjà avec la clé n°4, ce sentiment d’infériorité peut être amoindri. Maintenant que la flèche des autres ne vous touche plus et ne vous blesse plus, il va falloir guérir de certains programmes que vous a imposés votre esprit. Pour ce faire, il a besoin d’être recadré ! En PNL, le recadrage signifie faire un changement de point de vue, voir les choses sous un autre angle. C’est donc changer de cadre en se déplaçant, en zoomant, et donc en se dissociant d’un comportement jugé inopportun pour l’analyser. Si vous changez de lunettes sur une situation, elle vous offre d’autres options en donnant un sens différent. L’idée est de trouver une équivalence positive à un comportement que vous jugez négatif. Pour prendre un exemple, lorsque je co-voiture avec mon collègue, je ne fais pas la conversation. Je juge cela négatif dans le sens où je pense que c’est perçu comme un manque de convivialité et de sympathie. Quelle intention positive puis-je en retirer ? Si je ne parle pas, je ne suis donc pas distraite et je suis attentive à ma conduite, au respect des limitations de vitesse etc. C’est un recadrage de sens, où je me demande quelle autre signification pourrait avoir la situation et quelle est l’intention positive de ce comportement. Nous pourrions également en faire un recadrage de contexte, qui consiste à trouver un contexte différent à ce comportement que l’on juge négatif mais dans lequel il serait opportun et voire même valorisé. Je ne fais pas la conversation en voiture ? Si je voyage avec une personne qui a une présentation à faire et qui a besoin de réviser et de se concentrer, il m’en remerciera surement.
Vous allez surement me demander en quoi un recadrage, de sens ou de contexte, peut avoir un impact sur le sentiment d’infériorité que nous éprouvons. C’est pourtant simple : nous sommes emmurés dans la signification négative que nous donnons à nos comportements dans des situations précises, ce qui abime sévèrement notre confiance en nous même, nous tasse et nous font voir les autres comme des êtres supérieurs. Et pourtant ces comportements peuvent se révéler très positifs ! Admettre que ses défauts peuvent s’avérer être des qualités lorsqu’on les considère sous un angle différent peut affaiblir ce complexe d’infériorité et vous redonnez confiance en vos capacités.
Ai-je, ne serait-ce qu’une seconde, considéré le fait que mon collègue ne parlait pas non plus lorsque nous étions en voiture ? Et si, lui aussi, considérait son propre silence comme un non-respect de ma gentillesse à lui faire profiter de mon trajet ? Ressentirait-il aussi le même complexe ? Nous ne sommes peut-être pas si différents…
Clé n°6 : S’entourer de ce qui nous nourrit positivement
Vous connaissez l’adage « mieux vaut être seul que mal accompagné » ? C’est connu, les énergies sont contagieuses et s’entourer de personnes qui nous tirent vers le bas ne nous aidera surement pas à aller plus haut. Je ne vous dis pas de faire du tri dans vos relations, mais peut être simplement de faire le tri dans les sujets que vous abordez avec eux. Il y a du bon à prendre en chacun et le bon à prendre sera différent d’une personne à l’autre. Votre voisin Fabien est un passionné de mécanique, mais il est en plein divorce. Depuis peu, lorsqu’il vous voit, il vous parle de ses problèmes. Au-delà du fait que vous aimez être une oreille attentive, le voir commence à vous peser car sa négativité vous atteint et vous rentrez chez vous mou et en panne de motivation. Comment faire pour garder Fabien dans vos relations mais sans qu’il ait cet impact négatif sur vous ? Ça tombe bien, vous ne savez pas changer une roue, et pourtant vous vous êtes toujours dit qu’il fallait que vous appreniez mais vous n’avez jamais pris le temps de le faire. Savoir faire cela vous donnerait un atout et donc une meilleure estime de vous-même. Et si vous alliez parler mécanique avec Fabien ? Vous allez enfin apprendre quelque chose qui vous servira et dont vous serez fière d’exécuter le moment venu ! Dans le même temps, cela permettra à Fabien de se sentir utile en parlant de choses qu’il apprécie et de ne pas ruminer ses contrariétés quelques minutes. Je ne vous dis pas de ne plus être attentive à la détresse de Fabien, ni de contacter les gens uniquement lorsque vous en avez besoin. Mais rendre la relation plus instructive en vous nourrissant de ce que l’autre peut vous apporter, par son savoir-faire, ses discutions et ses conseils. Allez chercher chez d’autres ce qu’il vous manque. Entourez-vous de personne que vous considérez comme modèles de confiance en soi sur les points que vous souhaitez travailler. Entourez-vous de personnes qui ressemblent à ce que vous voulez être et ce que vous voulez ressentir. Vous allez vous constituer une sphère de positivité. Vous n’osez pas ? Rapprochez-vous de ceux qui osent ! Vous ne savez pas faire ? Rapprochez-vous de ceux qui savent le faire. Cela peut être par des rencontres, des recherches sur internet, des lectures. Listez ce que vous souhaitez travailler et aller à la rencontre de ceux qui peuvent vous aider. Vous verrez que vous aiderez également ceux qui se rapprocheront de vous. En rayonnant de cette positivité, vous allez encore plus l’attirer !
Eliminer de notre vie ce qui nous tire vers le bas ne passe pas uniquement par notre entourage social, mais aussi par notre environnement de vie. Ce cadre dans le salon que vous ne pouvez justement plus encadrer, et si vous le changiez ? Ce sont des petites choses dans ce genre, qui améliorent votre confort de vie et qui vous font sentir mieux et vous tirent également vers le haut. Tout ce qui est sujet à amener du négatif est bon à être banni, et cela peut aussi passer par le fait d’éteindre votre télévision et ne plus vous laisser submerger par la négativité colportée par les tous les médias. Prenez soin de vous et de votre bon état intérieur comme extérieur vous donnera confiance en vous et vous aidera à vous aimer, tout simplement.
Une 7ème clé bonus ?
Les outils proposés dans cet article sont des clés de développement personnel, abordées notamment dans la Programmation Neuro-Linguistique. Pour travailler sur votre confiance en vous, de manière approfondie, quoi de mieux que d’apprendre à en connaitre les rouages et techniques ? Et si vous décidiez d’aller plus loin, de vous offrir votre propre expérimentation de ces outils en vous y formant de manière précise ? La dernière clé que je pourrais vous proposer, c’est de vous faire votre propre vision de ce que peut vous apporter la PNL dans votre quotidien, grâce à un formateur aguerri et au sein d’un groupe dynamique, bienveillant et présent avec vous pour les mêmes choses. Apprendre à VOUS connaitre serait le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire pour cette année 2017. Travailler sur votre intérieur pour mieux rayonner à l’extérieur vous fera prendre la confiance nécessaire, qui est déjà en vous mais qui a été malmenée, pour mener à bien tous ces challenges que vous vous étiez fixés et que vous avez laissé au placard en vous disant que vous ne pouviez pas y arriver.
Votre 7ème clé est de vous autoriser enfin à être vous, en venant suivre 3 journées de formation de bases en PNL et en constatant par vous-même tout le bénéfice que vous pouvez en retirer pour votre avenir.
La formation en question ? C’est ICI, à l’Ecole de PNL de Lausanne !
Belle et grande année 2017 à vous ! 😉